Copa ou pas ?

Je me pose de très sérieuses questions sur le sujet... Il est clair que je veux avoir des enfants, ca c'est indiscutable ! Mais par quel moyen ? Pas encore tres clair dans ma tete tout cà... Alors coparentalité ou clinique en Belgique ? A la base, j'ai le souhait que mes enfants aient un père connu et non pas un donneur anonyme... Mais ca risque de compliquer les choses, car le père voudra peut etre partager la garde, et je ne sais pas si je supporterai bien ce "système"... Et pour l'enfant ? Est-ce bien bon pour lui d'avoir deux maisons ? est-ce qu'il ne va pas etre deboussolé ? Souffrira t'il plus de ne pas avoir de père ou de vivre à deux endroits partagés ?
Bref, beaucoup de questions restent à résoudre avant de faire un choix... Qu'en pensez-vous ?

Personne pour me donner son avis ?

et bien il faut dire que c'est une question difficile.
je n'ai pas de solutions à ton "problème" si je peux dire. je pense juste que si tu décides d'y inclure un homme il me parait évident qu'il fasse partie de sa vie avec tous les risques que ça comprend.
As tu pensé à l'adoption? je sais que c'est processus aussi difficile, il faut adopter en temps que célibataire, et non qu'homo en couple mais ça peut être une solution. Il y a tant d'enfants qui demandent à avoir de l'amour et un foyer.

père ou non, je pense juste qu'il est important que l'enfant ai un homme qu'il puisse aimer comme tel dans son entourage (un oncle, un ami proche ... ) et sur qui le complexe d'oedipe (ou d'electre si c'est une louloute) puisse s'effectuer.

Ensuite si l'enfant vit à deux endroits, ça ne devrait pas poser de problèmes s'il est aimé. Et puis quoiqu'il en soit, il trouvera toujours quelques bénéfices aussi simples soient ils (deux maisons = peut etre 2 noels, deux fois plus de jouets etc...).

Mais il me semble que la personne la plus qualifiée pour répondre à de telles questions serait un pédo-psychiatre.

Oui, c'est clair que c'est une question difficile, Ô combien difficile !

Je me pose vraiment des questions, perso je préfère qu'il y ait un père... Mais à coté de cà, ma Moitié m'a avoué qu'elle préférerait qu'il n'y ait pas de père, alors que choisir ? J'ai envie de suivre le désir de ma Compagne, mais j'ai toujours cette sensation profonde qu'un enfant a besoin d'un père... Je crains que l'enfant me le reproche plus tard si je ne lui donne pas l'occasion d'avoir un père "comme tout le monde"... C'est vraiment très complexe comme question... Et tu as raison Laeti en meme temps, il y a tellement d'enfants malheureux qui ne demandent qu'à etre adoptés... Bref, c'est pas tout clair encore dans ma tête !

je vais un peu dévié du sujet et si Towenda tu penses que ce n'est pas à la bonne place change ce qui suit de rubrique.

Dis moi Damita, comment tu vois le complexe d'Oedipe? expliques moi cette théorie Freudienne?

pas de souci, on peut le laisser là !
Bonne question Laeti !

laeti a écrit:

Dis moi Damita, comment tu vois le complexe d'Oedipe? expliques moi cette théorie Freudienne?

J'ai oublié de vous informer que Damita ne se joindra plus à nous, en tous cas pendant un certain temps : d'après ce qu'elle m'a expliqué, elle s'est fait punir par ses parents car elle a dépassé certaines bornes et ils l'ont privée d'ordinateur... Voilà, une petite pensée pour elle donc !


A part cà, j'attend l'avis des nouveaux pour répondre à ma question compliquée !

ah d'accord dur ! on pense à elle et on a pas de nouvelles de Lou non plus ces derniers jours ?
quand à ta question..... alors là

Ce n'est pas une expérience qui m'appartient et j'ai hésité à la faire partager mais après tout, ça peut aider et je pense pas qu'elles m'en veuillent.

L'une de mes tantes est lesbienne. Elle a rencontré sa moitié dans un camp de vacances, elle était belge. Elles ont fini par s'installer en Belgique, s'y marier.
Elles voulaient un enfant, et avaient décidé que ma tante donnerait l'ovule, et que sa femme le porterait. Le donneur a donc été choisi pour ressembler plutôt à la chère et tendre de ma tante.

Et une magnifique petite fille est née au mois de mars.

Elles reviennent toutes les trois en France ce mois-ci, d'ailleurs, parce que le climat belge ... voilà quoi.
Et se posent bien sûr toutes les questions sur les démarches administratives. Leur mariage qui n'est pas reconnu ... Le statut de la petite pour ma tante qui n'est pas celle qui l'a portée ...

Elle a des hommes dans sa vie. Des oncles, un parrain, des cousins à la pelle.




Voilà ... Je vois pas quoi dire de plus tout en respectant leur vie privée.

Pour ma part je pense aussi kil faut un père, (oui je sais pour moi c'est plus facil puisk je suis mariée) .
ça va bientot faire 2 ans kon essaie d'avoir un enfant, jattend encore 1 ou 2 ans et si n'y a toujours rien je pense k j'essaiera d'adopter, meme si c'est une procédure tres longue et compliquée.

Le fait qu'il ai un père ou pas, c'est peut-être pas indispensable... Beaucoup d'enfant issus de familles monoparentales où il n'y a que la mère s'en portent très bien ! Mais a mon avis ce qu'il faut plus c'est simplement que les enfants ne grandissent pas dans un monde uniquement féminin (enfin de toute façon avec l'école et tout ce qui fait le vie d'un enfant aujourd'hui, c'est difficile de ne pas grandir dans un monde non mixte)

Par rapport aux maisons, c'est pas forcément "déboussolant" pour un enfant de changer tout le temps au contraire, je pense que ça peut être plutôt enrichissant de ne pas rester toujours au même endroit et de découvrir de nouveaux horizons ! Quand on était petit avec mon frère on voyageait souvent entre Annecy et Osseja, à la frontière espagnole, près de Perpignan, où notre père habitait. C'est pas à côté, on avait deux maisons, deux villages, deux groupes de copains, deux modes de vie, deux univers qui n'avaient presque aucun lien entre eux et c'était génial !

Un enfant n'a pas forcément besoin de la configuration familiale traditionelle pour s'épanouir (un père, une mère), si on regarde par exemple certaines tribus en Afrique, les enfants sont pris en charge par ceux qui sont là simplement, tant qu'il y a quelqu'un pour les guider sur le chemin de la vie, pour leur apprendre l'essentiel... ils sont heureux !